Gestion de lÂeffort pour boucler la 6666 occitane en individuel.  Force est de constater que sur la plupart des ultratrails, 30 à 60 % des participants ne parviennent pas à boucler le parcours. Problèmes digestifs pour certains, tendineux pour dÂautres, mental qui ne suit plus, conditions météo difficiles, gestion de la nuit  sont autant de facteurs qui viennent contrarier le coureur qui sÂest pourtant bien préparé physiquement. LÂéchec quÂinduisent ces facteurs est souvent lié à une mauvaise gestion de lÂeffort, en partie due à la méconnaissance du terrain. Afin dÂéviter les mauvaises surprises à ceux qui, nombreux, ne pourront pas reconnaître le tracé, voici quelques conseils pour que la course soit une fête pour le maximum dÂentre vous.  Vous avez tous lu « le parcours  en détail », qui donne un aperçu de ce qui vous attend. Néanmoins, jÂinsiste lourdement sur la difficulté du massif du Caroux, du Km 46 au Km 89, et plus particulièrement à partir de Madale. Les montées sont rocheuses et raides, et les descentes ne sont pas reposantes du tout. Autrement dit, il est impératif dÂamorcer cette portion en pleine possession de ses moyens. Ce nÂest pas compliqué, il suffit dÂêtre très prudent sur la première section Vailhan  Lamalou. Du reste, cÂest la nuit, inutile de prendre des risques. Le piège, cÂest que cette partie est assez roulante. Je vous invite à démarrer très tranquillou, à ne pas courir les nombreuses petites bosses raides et à garder un rythme très confortable sur le plat. Sur cette jonction, gardez bien en tête les 3 montées et descentes du Caroux, qui ne sont dÂailleurs pas les dernières du parcours    Une fois le Montahut atteint, si vous avez de bonnes sensations, la descente pour Olargues peut se faire assez relâchée. Cependant, jÂavertis quÂensuite le PR grimpe gentiment sur 5 Km, ce qui peut se montrer très désagréable si les cuisses sont éprouvées par une longue descente rapide. DÂautant plus que ce PR passé, vous grimpez vers Naudech, et là , ce nÂest pas de la tarte ! Le plus judicieux est de descendre en douceur, de récupérer ainsi du Caroux, de marquer un arrêt au ravito dÂOlargues, afin dÂêtre à lÂaise sur le PR et en forme pour Naudech. La suite, jusquÂà Vieussan, ne présente pas de difficulté. Il ne restera plus que la montée à la Tour du Pin, assez longue mais très régulière, dernier obstacle à franchir.  Petit récapitulatif : Vailhan  Lamalou : 46 Km et 2 000 m D+ et D-, assez roulant. Lamalou  Olargues : 43 Km et 3 170 m D+ et D-, dur dur. Olargues  Roquebrun : 29 Km et 1 660 m D+ et D-, attention à Naudech.  Un coureur averti en valant deux, jÂespère quÂainsi vous profiterez pleinement des beautés du parcours, jusquÂà la ligne dÂarrivée. |
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